Il est prévu de mener les essais de nouveaux vaccins mis au point contre le VIH, le coronavirus et d'autres infections par des scientifiques russes de la région de Nijni Novgorod, selon le service de presse du gouvernement local.
«Les scientifiques de l’Institut de recherche de microbiologie et d’épidémiologie de Nijni Novgorod, avec la participation de l'université de la ville, travaillent à la création de vaccins génétiques pour prévenir les infections virales actuelles. À ce jour, les scientifiques ont déjà créé des prototypes contre le norovirus, le rotavirus, le VIH, ainsi qu'un contre le coronavirus, à partir d’une plateforme moléculaire originale de niveau mondial», indique le communiqué.
Selon Victor Novikov, directeur du laboratoire d'immunochimie de l’Institut, le vaccin contre le coronavirus en cours de développement diffère des autres parce qu'il s’agit de gouttes dans le nez qui peuvent être données aussi bien enfants qu’aux personnes âgées.
L'infection par rotavirus et par norovirus est une infection intestinale dominante chez les enfants, a précisé le scientifique. Et s'il y a des vaccins contre le rotavirus à l'étranger, il n'y en a pas contre le norovirus. Le prototype développé à Nijni Novgorod pour prévenir ces maladies est basé sur les mêmes principes que celui contre le coronavirus.
Le vaccin contre le VIH
«Un autre domaine du projet est le vaccin contre le VIH. Les scientifiques de Novossibirsk et de Saint-Pétersbourg ont déjà travaillé à son élaboration. Ils se sont réunis et ont préparé un programme conjoint avec leurs homologues de Nijni Novgorod pour achever la mise au point du vaccin. L'approche proposée permettra d'obtenir un vaccin très compétitif et efficace, exigé dans le monde entier», indique le communiqué.
Les spécialistes du Centre scientifique et éducatif de Nijni Novgorod sont actuellement à la recherche de partenaires pour introduire le projet dans la vie quotidienne.
Ils expliquent qu’ils ont déjà des négociations avec l'université de recherche médicale de Privoljié en Russie, qui est prête à les soutenir avec des essais pré-cliniques et cliniques.
«Nous travaillons également à attirer les investisseurs russes qui peuvent aussi participer en tant que site de production. Bien sûr, nous sommes aidés par le gouvernement de la région de Nijni Novgorod, qui est intéressé par la réalisation de ce projet important, y compris du point de vue social», a précisé Alexandre Tarasenko, chef de la division des analystes, cité dans le communiqué.