Paris a accueilli ce samedi 23 janvier une manifestation contre les suppressions massives d’emplois, notamment dans le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, la culture - secteurs frappés de plein fouet par la crise engendrée par la pandémie de Covid-19, rapporte un correspondant de Sputnik, sur place. Selon ses estimations, l'action a réuni un millier de personnes qui ont défilé entre l'Assemblée nationale et le siège du Medef.
#SputnikVidéo | Le cortège des manifestants rassemblés ce samedi à #Paris près de l’Assemblée nationale contre les #licenciements est parti pour le siège du #MEDEF. Des Gilets jaunes sont aussi présents pic.twitter.com/qJOeh01oge
— Sputnik France (@sputnik_fr) January 23, 2021
L’événement a été organisé à l’initiative de la CGT du voyagiste TUI qui a été rejointe par d'autres syndicats, des dizaines de Gilets jaunes et des personnalités politiques de gauche, dont des députés LFI.
#SputnikVidéo | À Paris, des manifestants chantent dans les rues pour protester contre les #licenciements pic.twitter.com/cQH6cF46x7
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«Pour arrêter tous les licenciements, pour maintenir et créer des emplois répondant aux besoins de la population, ce 23 janvier marquera le début d’un mouvement dont une suite rapide sera la journée d’action nationale interprofessionnelle unitaire du 4 février », indique la CGT dans son communiqué émis en prévision de l’événement.
«Proclamer l'état d'urgence social»
Avant que la colonne ne se mette en marche, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon avait pris la parole.
«Il faut proclamer l'état d'urgence social, c'est à dire que pendant cette période de crise sanitaire soient interdits les licenciements et particulièrement dans les entreprises qui touchent de l'argent public», a-t-il en outre écrit sur son compte Twitter dans la foulée.
Plusieurs policiers et gendarmes avaient été déployés pour surveiller le déroulement de l’action qui s'est tenue, selon nos informations, sans incident majeur.