Invité dans la matinale de CNews vendredi 22 janvier, le philosophe et essayiste Michel Onfray s’est exprimé sur la crise sanitaire et a critiqué la gestion de celle-ci par le gouvernement, auquel il reproche avant tout sa façon de communiquer à la population.
Michel Onfray : «On ne fait pas de la politique comme ça (…) Il faut que la parole soit lourde, il faut que la parole présidentielle soit rare d’une certaine manière» #LaMatinale pic.twitter.com/sXOKq3v4Ny
— CNEWS (@CNEWS) January 22, 2021
«Il [Emmanuel Macron] envoie ses informations via la presse […] et Jean Castex dit un jour ce que les journalistes disent depuis trois semaines. On ne fait pas de la politique comme ça», analyse-t-il, préférant une parole présidentielle «lourde» et «rare».
Michel Onfray concernant Emmanuel Macron : «Il y a un profond mépris (…) On ne peut pas gouverner la France quand on méprise les Français» #LaMatinale pic.twitter.com/D4LmN1H5y9
— CNEWS (@CNEWS) January 22, 2021
L’écrivain rappelle ensuite certains propos énoncés par M.Macron. «Il y a un profond mépris», poursuit-il, «on a vraiment l’impression qu’il n’aime pas les gens, qu’il n’aime pas la France, qu’il n’aime pas le peuple français, qu’il ne comprend pas la souffrance et la douleur du peuple français». «On ne peut pas gouverner la France quand on méprise les Français».
Campagne de vaccination
Ayant été atteint du coronavirus, Michel Onfray s’est réjoui de «voir les Français revenir à la raison», se référant au sentiment de méfiance particulièrement fort dans le pays face à la vaccination qui semble désormais s’estomper. «Il faut vacciner massivement», «nuit et jour», pour que «tout reprenne», insiste-t-il en nommant les commerçants, les bistrotiers, les restaurateurs, les concertistes, etc.
Michel Onfray : «Il faut vacciner massivement» #LaMatinale pic.twitter.com/aX9fRczkmb
— CNEWS (@CNEWS) January 22, 2021
Il critique néanmoins la campagne de vaccination, dénonçant à la fois une pénurie de doses et la «prudence» de l’exécutif qu’il accuse de se «hâter lentement». «Depuis le début c’est sottises sur sottises, et les Français commencent à comprendre», conclut-il.