Le PCF appelle un de ses élus à Paris à se mettre en retrait après des accusations de viol

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Le Parti communiste a annoncé jeudi soir avoir demandé à l'un de ses élus à Paris de se mettre en retrait, après des accusations de viol et d'agression sexuelle le visant, qualifiées de «calomnies» par l'intéressé.

«Nous venons de découvrir sur le réseau social Twitter des accusations publiques de viol et d'agression sexuelle à l'encontre de Maxime Cochard et de son conjoint adhérents du PCF Paris», peut-on lire dans un communiqué de la section parisienne du parti.

Ces derniers, qui nient les faits de viol», «bénéficient tous deux de la présomption d'innocence. La justice doit désormais faire la lumière sur ces accusations graves», ajoute-t-il.

«Au regard de nos engagements», «nous (leur) avons demandé de se mettre en retrait de toutes leurs responsabilités du PCF Paris», et à Maxime Cochard de se mettre en retrait du Conseil de Paris.

Une accusation sur Twitter

Élu du XIVe arrondissement et conseiller de Paris, Maxime Cochard et son conjoint sont visés par un jeune homme qui a affirmé sur Twitter avoir été violé par eux à l'âge de 18 ans alors qu'il était dans une «situation particulièrement vulnérable».

«Je considère qu'ils ont profité de ma jeunesse, de ma naïveté, du fait qu'en raison de problèmes familiaux je n'avais pas vraiment d'endroit où dormir, de leurs responsabilités au sein du PCF pour avoir des relations sexuelles non consenties avec moi», écrit l'internaute sous le pseudo «Prunille», qui indique ne pas avoir décidé «des suites à donner».

Maxime Cochard a rapidement réagi dans un communiqué, également publié sur Twitter, dans lequel il dénonce «une accusation totalement fausse».

«Compte tenu de la gravité de tels propos et de leur caractère calomnieux, j'ai donné instruction à mon avocat d'engager immédiatement une action judiciaire en diffamation», a indiqué l'élu.

Contacté par l'AFP jeudi soir, Maxime Cochard n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.

Son avocate Fanny Colin a confirmé de son côté que les faits de viol étaient «formellement contestés» par son client et qu'une démarche pour diffamation avait été engagée.

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