Un vaste dispositif policier a dû être déployé dans le quartier Cantepau à Albi (Tarn), dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier, rapporte La Dépêche du midi. Les incidents ont débuté après un refus d’obtempérer d’automobilistes contrôlés par la police. Ces derniers ont ensuite abandonné leur véhicule, qui s’avérait volé, et la patrouille a rapidement fait face à une cinquantaine d’individus.
Cette nuit les collègues d’Albi sont agressés à coup de mortier . Une fois de plus la police est la cible de violences !!!! Courage aux copains nuiteux sur place @PoliceNationale @PoliceMun @JeanCASTEX @GDarmanin @E_DupondM @alliancepolice #albi #SoutienFDO pic.twitter.com/VyDgG4jM7H
— OPTIONNUIT (@optionnuit) January 22, 2021
Le syndicat policier Option Nuit a partagé des images des tirs de mortiers. La Police nationale a été appelée en renfort pour ramener l’ordre dans le quartier. Les tirs ont été entendus entre 22 heures et minuit. D’après le journal, trois agents ont été légèrement brûlés au cours de l’intervention, mais leur état n’a pas nécessité d’hospitalisation.
La trentaine de policiers mobilisés a quitté les lieux vers 2h30 du matin. Il s’agissait de la deuxième série de tirs de mortiers en quelques jours dans ce quartier, tandis que d’autres ont été rapportés à Castres plus tôt dans la semaine.
Plus de contrôle
Le syndicat Alliance Police a réagi à l’affaire sur Facebook, réclamant «la plus grande fermeté judiciaire», apportant son soutien aux policiers et «plus particulièrement aux nuiteux victimes dans la soirée de tirs de mortiers sur Cantepau». Son secrétaire départemental, Patrick Batigne, cité par le média, réclame «le contrôle urgent des ventes de ces dangereuses armes par destination».
Il dénonce également «ce sentiment d’impunité qui anime ces voyous, induit par une réponse pénale trop laxiste qui ne les dissuade pas de commettre des violences sur les forces de sécurité».