Deux semaines après la rave party en Bretagne, l’ARS n’a constaté aucun cluster

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La fête sauvage qui a rassemblé plus de 2.500 personnes au sud de Rennes lors de la Saint-Sylvestre n’a, a priori, pas créé de cluster, indique Le Parisien en se référant à l’Agence régionale de santé de Bretagne. Quatre organisateurs présumés ont été mis en examen, l’un d’eux a été incarcéré.

La rave party qui s’est tenue à Lieuron, en Bretagne, entre le 31 décembre et le 2 janvier avec quelque 2.500 participants venus de toute la France et de l’étranger a fait beaucoup de bruit auprès des médias et des élus locaux. Alors que l’enquête se poursuit pour traduire en justice les organisateurs, Le Parisien révèle que cette «free party» n’aurait pas eu de lourdes conséquences épidémiques.

«Aucun cluster lié à cet événement n'a été identifié» par l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne deux semaines après les faits, indique le quotidien francilien.

Les craintes sur la création d’un foyer épidémique avaient en effet été soulevées par ce rassemblement dans un contexte où les Français n’étaient autorisés à célébrer le Nouvel An qu’en petits comités. Une fois la fête terminée, l’ARS avait publié un communiqué demandant notamment aux participants de s’isoler pendant une semaine.

Dans les jours qui ont suivi, quatre personnes ont été mises en examen pour «mise en danger d’autrui», et «aide à l’usage par autrui de stupéfiants» parmi d’autres délits.

Un organisateur emprisonné

L’un des organisateurs présumés de la fête, Tristan, 22 ans, au casier judiciaire vierge, a été placé en détention provisoire le 4 janvier. Il lui est reproché d’avoir non seulement mis en place l’événement, mais également joué un rôle dans le trafic de drogue sur place.

«Sa place n'est pas en prison. La justice a voulu répondre à l'émotion en le plaçant en détention», défend son avocat auprès du journal.

Samedi 16 janvier, environ 200 personnes ont manifesté à Lorient (Bretagne) afin de le soutenir. Ils ont ensuite rejoint le mouvement contre le projet de loi Sécurité globale, relate Le Télégramme. «L’organisateur risque dix ans de prison, une peine criminelle pour avoir organisé une fête. C’est une mascarade», se sont indignés plusieurs fêtards.

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