Le conseiller média du ministre iranien de la Santé, Alireza Vahabzadeh, a déclaré que les États-Unis avaient imposé des sanctions au concepteur iranien du vaccin contre le coronavirus.
«Le vaccin est hors de la politique. Pourtant, si un pays déclare qu'il n'achètera pas de vaccin aux États-Unis, et a lui-même l'intention d’en produire un, alors des sanctions sont imposées au laboratoire», a-t-il écrit sur Twitter.
En effet, l’oganisation Execution of Imam Khomeini's Order (EIKO), dont dépend le groupe pharmaceutique Baraka, chargé de la conception du vaccin, figure dans la liste des nouvelles sanctions publiée le 13 janvier.
واکسن سیاسی نیست!
— علیرضا وهابزاده (@vahabzadeh_ali) January 13, 2021
اما اگر کشوری بگوید ما از آمریکا واکسن نمیخریم و خودمان تولید میکنیم!
شرکت دانشبنیان تولیدکننده واکسن را تحریم میکند!
ظاهرا آمریکاییها از اینکه پروژه #سلامت_مذاکره و استثمار کروناییشان نقش بر آب شد خیلی عصبانی هستند.
L’Iran contre les vaccins occidentaux
Cette décision fait suite à l’annonce par les autorités iraniennes de l’interdiction de tout vaccin occidental sur son territoire.
«Il est interdit d’importer les vaccins fabriqués aux États-Unis et au Royaume-Uni», a ordonné le guide suprême iranien, Ali Khamenei. «Si les Américains avaient réussi à produire un vaccin [efficace], cette catastrophe liée au coronavirus n’aurait pas eu lieu dans leur pays où 4 000 personnes sont mortes en une journée», a-t-il déclaré lors d’un discours le 8 janvier faisant allusion au bilan de la veille aux États-Unis.
Sanctions US contre l’Iran
Le 13 janvier, les États-Unis ont imposé des sanctions à deux individus et à 16 organisations iraniennes. La liste comprenait également une personne sanctionnée pour terrorisme.
Selon le ministère iranien des Finances, elles sont sous le contrôle du guide suprême iranien Ali Khamenei.