L'ouverture d'une procédure de destitution contre Trump approuvée par la Chambre des représentants

© REUTERS / JOSHUA ROBERTSLe Capitole après que l'ouverture d'une procédure de destitution contre Trump a été approuvée par la Chambre des représentants, le 13 janvier
Le Capitole après que l'ouverture d'une procédure de destitution contre Trump a été approuvée par la Chambre des représentants, le 13 janvier - Sputnik Afrique
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Une semaine après l'irruption au Capitole par des manifestants pro-Trump, le Congrès américain a obtenu les voix nécessaires à la mise en accusation de Donald Trump, ce qui en fait le premier Président dans l'histoire des États-Unis à faire face à une procédure de destitution pour la deuxième fois.

La mise en accusation formelle de Donald Trump pour «incitation à l'insurrection» lors des violences au Capitole a été votée mercredi 13 janvier par une majorité d'élus de la Chambre des représentants. Après que le seuil de 217 voix en faveur de l'inculpation du Président sortant a été dépassé, la Chambre, dominée par les Démocrates, a continué le vote.

Les résultats définitifs donnent 232 voix pour et 197 contre l'ouverture d'une procédure d'impeachment. Le projet de résolution a été soutenu par au moins une dizaine de représentants du parti républicain.

C'est maintenant au Sénat de se prononcer, conformément à la Constitution.

Compte tenu des règles de la procédure de destitution présidentielle, il n'y a «aucune chance» que ce procès puisse se terminer avant que le Président élu Biden ne prête serment la semaine prochaine, a déclaré le chef des Républicains au Sénat, Mitch McConnell.

«Même si le Sénat ouvre la procédure cette semaine et si elle se déroule promptement, aucun verdict final ne sera rendu avant que le Président Trump n'ait quitté ses fonctions», a-t-il précisé.

Deuxième impeachment

M.Trump devient ainsi le premier Président américain à faire l'objet d'une procédure d'impeachment pour la deuxième fois. Le projet de résolution est une réaction à l'assaut du Capitole du 6 janvier.

Le Président sortant a rejeté les accusations d'incitation à la violence. Avant le début du vote de la Chambre des représentants, il a déclaré qu'il ne devrait y avoir «aucune violence, aucune infraction à la loi et aucun vandalisme de toute sorte» dans de nouvelles manifestations.

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