Comme chaque année depuis 2011, l’Office des Forêts et le magazine Terre Sauvage ont décerné les prix de l’Arbre de l’année.
En 2020, le choix du public s’est porté sur un peuplier noir du village de Boult-sur-Suippe (Marne), précisent les organisateurs qui ont posté des photos du lauréat sur Facebook.
Celui que les habitants du village appellent affectueusement La Pouplie a été planté il y a environ 400 ans. Mesurant près de 40 mètres de haut et 11 mètres de diamètre, il est l’un des plus gros arbre de France. Des dimensions qui lui avaient même valu de servir de mirador durant la Guerre de 14-18, rappelle France 3.
La Pouplie revient cependant de loin, ayant été victime d’un départ de feu en 2018, qui avait consumé une partie de son tronc. La municipalité avait même songé à faire abattre l’arbre pour des raisons de sécurité.
Prix du jury et coup de cœur
Le peuplier noir sera désormais éligible au prix de l’Arbre européen, qui avait d’ailleurs vu un peuplier solitaire de Russie monter sur la troisième marche du podium lors de la précédente édition.
Here we go!
— Tree of the Year (@TreeoftheYear) March 17, 2020
The third place goes to.... 🎊Lonely Poplar from Russia! 🎊 pic.twitter.com/w2DD7JHuR8
En France, le jury a aussi couronné cette année un hêtre commun du Cantal, sous lequel les paysans des environs venaient s’acquitter de leurs impôts, notamment la dîme, d’où son surnom de Lou Deime.
@ONF_Officiel et @TerreSauvageMag ont décerné le Prix du jury de l’arbre de l'année à l’hêtre de Lou Deime, dans le Cantal. Un mastodonte aux racines apparentes.
— A/R Magazine voyageur (@ARlemag) January 13, 2021
Longue vie à lui ! @Auvergne
En bonus, le Prix du Public, un peuplier noir aux mensurations plantureuses. pic.twitter.com/I0VaxkMiFr
Le coup de cœur de l’édition 2020 revient à un ginkgo du jardin botanique de Tours, planté en 1843. Cette espèce est issue de la plus ancienne famille d’arbre connue, apparue il y a environ 300 millions d’années. Ces spécimens sont connus pour être extrêmement résilients. Ce fut ainsi la première espèce d’arbre à repousser à Hiroshima, après l’explosion de la bombe atomique. Un gingko situé à moins d’un kilomètre de l’hypercentre avait même survécu à la déflagration.
🌳 Vous le préférez à quelle saison notre 𝗚𝗶𝗻𝗴𝗸𝗼 𝗯𝗶𝗹𝗼𝗯𝗮 ?
— Ville de T_urs (@villedetours) January 5, 2021
Dernier jour pour voter pour l'#arbredelannée ! Notre Gingko Biloba du jardin botanique représente la région #CentreValdeLoire 💪
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