La Russie a enregistré un premier cas de la souche britannique du Covid-19.
«Il s’agit du nouveau variant du coronavirus chez une personne», a déclaré Anna Popova, directrice de l’agence sanitaire Rospotrebnadzor, commentant à la télévision russe les résultats de tests réalisés auprès de Russes revenus du Royaume-Uni.
Toutefois, a-t-elle ajouté, un cas de contamination au variant britannique avait été identifié en Russie dès la fin de 2020.
Le 7 janvier, le chef du bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge, a fait savoir que le nouveau variant avait été détecté dans 22 pays européens.
Entretemps, l’OMS avait affirmé dès fin décembre que le coronavirus connaîtrait d’autres mutations, qualifiant le processus de «naturel».
La souche britannique
Le nouveau variant du coronavirus a été découvert au Royaume-Uni à la mi-décembre. Plus tard, les autorités médicales ont indiqué que la mutation identifiée dans le pays se propageait plus rapidement et nécessitait encore plus de prudence de la part de la population.
Bien que le nouveau variant soit, selon certaines estimations préliminaires, 70% plus contagieux, rien ne laisse supposer pour le moment qu’il soit plus dangereux en termes de mortalité ou d'hospitalisation.
La nouvelle mutation s’est précédemment exportée à Marseille, la préfecture des Bouches-du-Rhône ayant annoncé la découverte d'un «cluster familial élargi» dans le département. Il s’agit de personnes ayant été en contact avec les membres d'une famille française rentrée pour les vacances du Royaume-Uni. Sept nouveaux cas positifs à cette mutation ont été recensés dans la ville, a fait savoir ce 10 janvier Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille.
