Quel impact l’arrivée de la nouvelle Administration Biden aux États-Unis et le départ de Donald Trump de la Maison-Blanche auront-ils sur l’habitude du Canada d’emboîter le pas de la politique étrangère américaine?
Le lendemain, le ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, qualifiait encore dans un tweet les dernières élections législatives au Venezuela de «ni libres ni justes». Faisant écho à Pompeo, il ajoutait que le Canada «continuera à reconnaître l’Assemblée nationale, démocratiquement élue en 2015, comme législature légitime du Venezuela et son président comme Président par intérim du Venezuela.»
On dirait que le Canada et les États-Unis jouent la même partition sur cette question. Est-ce aussi le cas sur les autres dossiers de politique étrangère?
Comment cette dynamique pourrait-elle évoluer alors que Trump quitte ses fonctions dans quelques jours et que Biden prend le relais, dans un contexte extrêmement tendu d’émeutes à Washington?
«Les problèmes internes aux États-Unis sont tellement énormes dans cette année un peu burlesque. La pandémie n’est pas finie aux États-Unis comme partout ailleurs dans le monde, et il y a d’énormes cassures au plan social interne aux États-Unis […] J’ai l’impression que les premières années de Biden vont tellement être occupées par l’agenda national qu’on ne verra pas de grandes avancées [dans le domaine de la politique étrangère, ndlr].»