S’exprimant lors du 8e congrès du Parti du travail de Corée qui s’est tenu entre le 5 et le 7 janvier à Pyongyang, Kim Jong-un a souligné que les États-Unis restaient «le plus grand ennemi» de son pays et représentaient toujours «une menace militaire» pour le peuple nord-coréen.
«Peu importe qui arrive au pouvoir aux États-Unis, la véritable nature des États-Unis et leurs politiques fondamentales à l'égard de la Corée du Nord ne changent pas», a-t-il déclaré cité par l’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).
D’après lui, les activités diplomatiques du pays devraient être concentrées sur «la maîtrise des États-Unis». La Corée du Nord doit continuer de se solidariser avec les «forces anti-impérialistes et indépendantes».
Il a souligné que son pays continuerait de traiter les États-Unis sur le principe «la force contre la force» et de «bien pour le bien».
«En tant qu’État responsable possédant des armes nucléaires, notre République n’abusera pas des armes nucléaires tant qu’aucune force hostile et agressive n’essaiera d’utiliser des armes nucléaires contre nous», a-t-il indiqué.
Pyongyang cherche à se doter de nouvelles armes
Dans son discours, Kim Jong-un a déclaré que la Corée du Nord continuerait de développer ses armes nucléaires ainsi que des armes hypersoniques, des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), des satellites espions et des drones. Il a également évoqué le développement d’un sous-marin nucléaire.
L’échange de piques entre Biden et Pyongyang
Mi-novembre 2019, Pyongyang a accusé Joe Biden de calomnie à l’encontre du dirigeant nord-coréen. La KCNA n’a alors précisé de quoi il s’agissait exactement mais a traité l’homme politique américain de «chien enragé qui veut seulement attraper la gorge de quelqu'un».
En janvier 2020, Joe Biden a déclaré que «sans conditions préalables», il n’envisage pas d’avoir une rencontre avec «un chef suprême» qui le traite de «chien enragé qui devrait être battu avec des bâtons». Lors de la campagne présidentielle, Joe Biden a également qualifié Kim Jong-un de «voyou» et a accusé Donald Trump d’avoir «légitimé» la Corée du Nord.