Des centaines d’étourneaux morts ont été découverts dans les rues du centre-ville de Rome le 31 décembre, indique Roma Today.
#SputnikVidéo | Des centaines d’étourneaux morts ont été découverts dans les rues du centre-ville de Rome le 31 décembre. Ils auraient pu être effrayés et désorientés par le bruit des pétards et des feux d’artificehttps://t.co/V6nGQ4mEgG pic.twitter.com/shWnDQYweo
— Sputnik France (@sputnik_fr) January 2, 2021
Postées sur les réseaux sociaux, les images montrent des corps d’oiseaux éparpillés par terre.
#Strage di #capodanno a #Roma:
— NON SEI IRPINO SE (@lucadel08) January 1, 2021
Stormi di uccellini scappano impauriti e si schiantano sui palazzi e sui fili dell'energia elettrica...in tanti restano a terra morti.
E proprio necessario continuare a sparare ogni anno? pic.twitter.com/tHIDHe4FWM
Effrayés et désorientés par le bruit des feux d’artifice, les étourneaux ont pu s’écraser contre des fenêtres et des câbles à haute tension, poursuit le quotidien.
tantissimi uccellini morti a via Cavour a causa dei botti ma porco zio ma ce la fate pic.twitter.com/3yIchlwOo7
— Марс (@FLVKE96s) January 1, 2021
Cité par Associated Press, l'Organisation internationale pour la protection des animaux (OIPA) a partagé cette hypothèse en indiquant que le quartier concerné était verdoyant et utilisé par de nombreux oiseaux pour nicher.
«Il est possible qu’ils soient morts de peur. Ils peuvent voler ensemble et se heurter les uns contre les autres, ou heurter des fenêtres ou des lignes électriques. N'oublions pas qu'ils peuvent aussi mourir de crise cardiaque», a déclaré Loredana Diglio, porte-parole de l'organisation.
#Rome #Italy: #NewYearsEve2021 the terrible consequence of #fireworks 😔😭 dead #birds. Urge a ban 😡 pic.twitter.com/XPlgHXCsEH
— OIPA International (@OIPAInternation) January 1, 2021
L’OIPA a appelé à de nombreuses reprises à interdire l’utilisation des pétards et feux d’artifice:
«Chaque année nous le répétons: la vente de pétards et de feux d'artifice doit être interdite», indique le président de l’organisation, Massimo Comparotto, cité par Roma Today. Comme aucun contrôle n’est fait, «nous comptons chaque années des centaines de spécimens morts et blessés dans la nature, ainsi que de nombreux animaux de compagnie blessés ou perdus», a-t-il ajouté.