De l’araignée Joker à la guêpe Godzilla: les nouvelles espèces animales de 2020 - images

© REUTERS / Jurgen OttoUne araignée du genre Maratus
Une araignée du genre Maratus - Sputnik Afrique
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Le monde animal ne cesse de surprendre les chercheurs qui découvrent chaque année des espèces auparavant inconnues. Voici les principales trouvailles faites en 2020 par des biologistes sous l’eau, sur terre et dans l’air.

Malgré la fermeture des frontières provoquée par la pandémie de Covid-19, les chercheurs n’ont pas arrêté d’explorer le monde animal. Le magazine Géo a dressé la liste des nouvelles espèces identifiées en 2020.

Une minuscule grenouille

Dans les Andes boliviennes, des chercheurs ont découvert une vingtaine de nouvelles espèces parmi lesquelles une grenouille dont la taille dépasse à peine 10 millimètres. Baptisé Noblella worleyae, ce minuscule amphibien se cache dans des tunnels sous la mousse, ce qui explique pourquoi il était resté inconnu.

​Des araignées paons

Sept nouvelles espèces d’araignées paons du genre Maratus ont été identifiées en Australie. Parmi elles, celle nommée Maratus constellatus pour son abdomen dont les couleurs rappellent un ciel constellé d’étoiles.

​Une araignée maquillée comme le Joker

Une autre espèce d’araignée a été identifiée en Iran. Les marques noires, blanches et rouges de son abdomen ont rappelé à des chercheurs le visage grimaçant du Joker. Pour cette raison, ils l’ont baptisée Loureedia phœnixi en référence à Joaquin Phoenix qui a joué ce maître du crime dans le film de 2019.

​Un oiseau ou un criquet?

Des petites îles situées au large de Célèbes, en Indonésie, ont livré cinq espèces et cinq sous-espèces inconnues d’oiseaux. Parmi eux, Locustella portenta dont le chant rappelle les stridulations des criquets.

​Un petit lémurien de Madagascar

Dans les forêts de Madagascar, des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce de lémur qui ne pèse que 70 grammes. D’une taille d’une vingtaine de centimètres, ce primate, baptisé Microcebus jonahi, a de grands yeux, de petites oreilles et une courte fourrure dense d’une couleur brun rougeâtre.

​L’orchidée «la plus laide du monde»

Toujours dans une forêt de Madagascar, des chercheurs sont tombés sur une espèce d’orchidée qui, à la différence d’autre plante de cette famille, est loin d’être belle et délicate. Gastrodia agnicellus ressemble plutôt à un fruit pourri ou à un monstre à la gueule béante, ce qui lui a valu le titre d’orchidée «la plus laide du monde», selon les Jardins botaniques royaux de Kew, au Royaume-Uni.

​Un nouveau primate du Myanmar

À la différence de son minuscule congénère de Madagascar, il s’agit d’un primate assez grand au pelage gris et aux yeux foncés cerclés de blanc. Déjà connu, ce mammifère était jusqu’à présent confondu avec une autre espèce et c’est seulement après une vaste analyse que des chercheurs ont décidé d’attribuer à ce langur le statut d’espèce à part entière avec le nom de Trachypithecus popa.

​Une nouvelle créature marine transparente

Apparemment, ce sont les fonds marins qui cachent toujours le plus grand nombre de mystères. Cependant, malgré toutes les difficultés qui sont associées à leur exploration, des chercheurs continuent de découvrir des créatures surprenantes. Ainsi, à une profondeur de 3.900 mètres au large de Porto Rico, des chercheurs américains ont découvert un organisme transparent appartenant au groupe des cténophores. Ressemblant à une montgolfière, la créature qui a reçu le nom de Duobrachium sparksae a des tentacules d’une trentaine de centimètres qui dépassent considérablement son corps.

​Un reptile qui prend le nom d’un personnage d’Harry Potter

Lors d’une expédition menée dans le nord-est de l’Inde, des chercheurs ont identifié un crotale ayant une bande orange à rouge au niveau de la tête. Le reptile a été nommé Trimeresurus salazar d’après Salazar Serpentard, personnage d’Harry Potter qui savait parler le langage des serpents.

​Une guêpe Godzilla

Identifiée au Japon, cette guêpe, malgré sa taille de quelques millimètres, a été baptisée Microgaster godzilla, en référence au monstre du cinéma japonais. L’insecte pénètre dans l’eau pour en faire sortir des chenilles aquatiques. Il s’attaque ensuite à sa proie et pond ses œufs à l’intérieur de son corps avant de lui rendre la liberté. C’est notamment cette façon d’émerger soudainement de l’eau pour parasiter son hôte qui a fait penser les scientifiques à Godzilla.

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