Le tueur du Puy-de-Dôme aurait piégé sa voiture avant de tuer les trois gendarmes - photo

© AFP 2024 OLIVIER CHASSIGNOLEGendarmerie de Puy-de-Dôme
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Le meurtrier des gendarmes dans le Puy-de-Dôme avait préalablement installé un fusil chargé dans sa voiture, dévoile ce 30 décembre Actu17. Une photo montrant un dispositif qui permettait de tirer une fois que la porte du véhicule s’ouvrait a été diffusée.

En plus d’être muni d’un fusil de type AR-15, de deux armes de poing et de quatre couteaux, le forcené du Puy-de-Dôme avait mis en place dans sa voiture un dispositif spécial pour tirer si la porte s’ouvrait, a relaté le 30 décembre Actu17 en se référant à une source proche de l’enquête.

Le quotidien a également diffusé une photo montrant ce dispositif:

Ainsi, le fusil était fixé du côté de la place du passager avant, le système de tenseur permettant de tirer instantanément en cas d’ouverture de la portière.

Alors que ce dispositif démontre la préparation du tireur, l’enquête devra établir s’il avait prémédité ce «carnage», selon les mots du procureur de la république de Clermont-Ferrand, Éric Maillaud.

Le drame

Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé à Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, lors d'une intervention pour des violences conjugales. L'auteur a été retrouvé mort quelques heures plus tard non loin de son domicile, à proximité de son véhicule, une arme à la main, avait déclaré à la presse le procureur de la république de Clermont-Ferrand.

Selon de premières hypothèses, le meurtrier a lui-même incendié sa maison. Sa compagne était sortie sur le toit. Les trois gendarmes qui sont intervenus ont été mortellement blessés alors qu'ils tentaient de secourir la femme. Le forcené aurait ouvert le feu sans menaces préalables.

Le 28 décembre, dans une interview au quotidien Le Dauphiné libéré, l'ex-épouse du meurtrier, qui s’est suicidé d’après les premiers éléments de l’enquête, a expliqué qu'elle «savait qu'il était dangereux» et qu’elle avait «lancé l'alerte des dizaines de fois», même auprès de Marlène Schiappa, sans jamais être entendue. Elle précise même qu’un jour, il avait tenté de l’étrangler, mais qu’elle était parvenue à s’enfuir. Une plainte pour menace de mort avait également été déposée.

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