Un habitant du New Jersey, un Afro-Américain de 33 ans, a été renvoyé derrière les barreaux à cause d’une erreur du système de reconnaissance faciale qu’ont utilisé les enquêteurs, relate NJ Advance Media.
L’homme avait déjà passé en prison six ans pour trafic de drogue, mais à l’expiration de sa peine, il avait pris le chemin d’une vie meilleure.
Travaillant dans un supermarché, il avait commencé à faire des économies pour son futur mariage. Sa tranquillité a été perturbée en janvier 2019, lorsque la police a émis un mandat d’arrêt contre lui pour un vol à main armée dans un hôtel de Woodbridge.
«Je n'avais aucune idée de ce dont il s’agissait», a confié la semaine dernière l’Afro-Américain incriminé, toujours auprès du même média. «Je n’étais jamais allé à Woodbridge auparavant, et je ne savais même pas avec certitude où cela se trouvait».
Par erreur
L’homme a été renvoyé en prison après qu’un système de reconnaissance faciale, opérant avec de multiples photos, a considéré qu’il était le voleur avec une «très forte probabilité». L’Afro-Américain a passé dix jours derrière les barreaux.
Plusieurs audiences ont eu lieu durant lesquelles son avocat a insisté pour que les enquêteurs fournissent d’autres preuves que celles livrées par le logiciel, lequel a été banni dans l’État seulement un an après le début du procès.
Quelques mois plus tard, la plainte contre l’homme concerné a été finalement retirée, les juges ayant exigé que les enquêteurs ne reviennent pas tant qu’ils n’auront pas de preuves réelles et tangibles.
L’Afro-Américain a finalement intenté une action civile contre le chef de la police et le maire de Woodbridge, ainsi que le bureau du procureur du comté de Middlesex et la prison du comté.