En cette fin 2020, Le Petit Cambodge dans le dixième arrondissement de Paris fait de nouveau parler de lui. Un local qui représentait «l’engagement de la mise en avant des salariés» voulu par les propriétaires, est occupé depuis le 14 novembre par des militants «en lutte contre la gentrification» du quartier. Retranchés à l’intérieur, les squatteurs n’ont pas souhaité prendre la parole au micro de Sputnik. Quant aux riverains, ils restent partagés.
Les squatteurs décrivent un processus d’urbanisation «policée» de Paris, où les «précaires sont peu à peu remplacé.e.s par une population aisée et pacifiée».
Ce matin, @Guill_Durand, adjoint @eelvparis14 était l'invité d'@ericbrunet sur @LCI : "depuis 2015, le #PetitCambodge n'a jamais ouvert ce local. Ce n'est pas le restaurant qui a été squatté, c'est un local jamais depuis 5 ans."#BrunetDirect @EELV_Paris pic.twitter.com/wgIYtELp1v
— Morgan Jasienski 🤝🌻🌍⚖️🌈 (@MorganJasiens) December 28, 2020
Sur le plateau de LCI, Guillaume Durand, secrétaire régional adjoint pour l’Île-de-France d’Europe-Écologie Les Verts, avait pris la défense du «collectif», en affirmant: «Ce n'est pas le restaurant qui a été squatté. C'est un local jamais ouvert depuis cinq ans.» Mais, malgré ce soutien, les méthodes de lutte ne semblent pas être du goût des propriétaires qui attaquent le «collectif» du quartier, dit de la place Sainte-Marthe, en justice. L’affaire passe devant le tribunal judiciaire de Paris ce 29 décembre.
😡Voilà le vrai visage des #Verts et de leurs amis : ça squatte, ça dégrade, peu importe les conséquences. Peu importe qu'il y ait un commerce et des emplois en jeu, tant qu'ils peuvent vivre leur délire de décroissance. C'est révoltant.
— Jean-Christophe Martin (@JCMartin75011) December 27, 2020
Soutien au Petit Cambodge #Paris10 pic.twitter.com/3xqdNSBDPw