Face à la vague de colère apparue sur la Toile après les révélations de l’ex-femme du forcené qui a tué trois gendarmes, Marlène Schiappa a publié un communiqué pour se défendre.
L’ex-secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes y indique que le secrétariat d’État a mené des recherches ces 25 et 26 décembre et «ni la Préfecture ni le bureau des courriers de Matignon chargé de recevoir et répertorier les courriers reçus des secrétariats d’État lui étant rattachés n’avaient, à ce stade, de trace de la lettre évoquée».
«Le ministère reçoit en revanche chaque semaine plusieurs centaines de lettres et de mails portant sur des violences qui reçoivent tous une réponse incitant à porter plainte avec les contacts des commissariats gendarmeries et associations compétentes et des transmissions sont faites directement aux forces de l’ordre ou à la justice en cas d’urgence», souligne le communiqué.
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) December 26, 2020
Les déclarations de l’ex-femme du tueur
Dans une interview au quotidien Le Dauphiné libéré, l'ex-épouse du tueur des trois gendarmes de Saint-Just affirme qu'elle «savait qu'il était dangereux» et qu'elle a «lancé l'alerte des dizaines de fois», même auprès de Marlène Schiappa, sans jamais être entendue. Elle précise même qu’un jour, il a tenté de l’étrangler, mais elle est parvenue à s’enfuir.
«J’ai alerté la police, la gendarmerie, l’aide sociale à l’enfance, j’ai même écrit à Marlène Schiappa [alors secrétaire d’État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, ndlr]. Rien n’a été fait. On m’a dit à chaque fois qu’il allait certainement se calmer», poursuit-elle.
Suite à ces révélations, l’inaction de la responsable a été vivement critiquée sur Twitter. Son nom figurait dans le top des tendances du réseau social samedi matin.