À Séoul, des systèmes de ventilation ont pu favoriser la propagation du Covid-19, rapporte Fox News.
Des scientifiques ont en effet mené des recherches après l’identification d’un important cluster dans un immeuble de la ville. Plusieurs résidents y avaient été infectés, alors même qu’ils déclaraient ne pas se connaître ou se fréquenter. Certains d’entre eux assuraient ne pas utiliser les ascenseurs.
Les autorités ont alors décidé de faire tester les 437 habitants de l’immeuble, et les scientifiques ont remarqué que les malades se concentraient sur deux lignes verticales du building, partageant une même conduite d’aération.
«Notre étude n'a révélé aucun autre contact possible entre les cas que l'infection aéroportée, via un seul conduit d'air dans les salles de bain», expliquent les scientifiques dont les travaux sont publiés dans la revue International Journal of Infectious Diseases.
Un risque sous-estimé
Les chercheurs soulignent que les risques de transmission par aérosols, à travers les systèmes de ventilation, sont aujourd’hui «sous-estimés». Ils précisent que le virus peut se propager à travers de tels conduits, à tous les étages d’un bâtiment, sous l’action du tirage thermique, aussi appelé effet cheminée.
Un nouveau système de ventilation, visant à réduire la présence d’agents infectieux dans l’air, est aujourd’hui à l’essai au Royaume-Uni. Développé par la société Pathogen Reduction Systems, ce système s’appuie sur l’utilisation d’une lumière ultraviolette. Il est censé «désactiver 99,99% des agents pathogènes dans l’air, incluant le Covid-19, la grippe, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)», explique sur Instagram la célèbre salle 100 Club de Londres, qui compte le tester en janvier.