De nouveaux tirs retentissent à Nîmes, un mineur avec une Kalachnikov en garde à vue

© Photo Pixabay / FOKUZANîmes
Nîmes - Sputnik Afrique
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La police a interpellé le 24 décembre un adolescent de 15 ans après que des tirs de Kalachnikov se sont fait entendre dans la matinée dans un quartier de Nîmes marqué il y a onze jours par une fusillade qui a fait un blessé grave. Une enquête est en cours.

Un adolescent de 15 ans a été interpellé le 24 décembre suite à des tirs de Kalachnikov qui ont secoué au matin le quartier du Chemin-Bas d'Avignon, à Nîmes, rapporte Midi libre.

Un grand nombre de policiers, dont certains équipés d’armes lourdes, de casques et de gilets pare-balles, ont été mobilisés pour sécuriser la zone. Des équipes de la Sûreté départementale et des pompiers ont été également déployées. Le quartier a été entièrement bouclé à la recherche d’indices et de témoignages. Personne n’a été blessé.

L’interpellation de l’adolescent avec une Kalachnikov a eu lieu sur le terrain de l’enquête. Il a été placé en garde à vue puis a été auditionné pour détention d'arme de catégorie A (arme de guerre). Selon le journal, bien qu’il détenait l’arme, il n’est pas suspecté de l'avoir manipulée.

Une enquête a été ouverte et confiée à l’antenne nîmoise du Service régional de police judiciaire (SRPJ).

Nîmes, théâtre de plusieurs fusillades

La ville de Nîmes a été le théâtre de plusieurs fusillades ces derniers mois, sur fond de guerre entre bandes rivales et de trafic de drogue. Le 13 décembre, une personne a été grièvement blessée lors d’une fusillade. Les forces de l’ordre ont par la suite interpellé et placé un suspect en garde à vue.

Le 7 décembre, des coups de feu ont retenti au même endroit. Trois individus ont tiré sur un homme qui est parvenu à prendre la fuite, rapporte Actu 17.

En juin, un jeune homme de 20 ans avait été blessé par balle dans ce même quartier du Chemin bas d’Avignon. Malgré l’arrivée des pompiers, il avait succombé à ses blessures.

Des conseillers sonnent l’alarme

Le 10 décembre, les conseillers départementaux Christian Bastid et Amal Couvreur ont tiré la sonnette d’alarme sur France Bleu concernant la situation dans cette zone. Ils ont notamment dénoncé le climat d’insécurité entourant l’école primaire Georges-Bruguier, parlant «d’élèves traumatisés».

Exigeant «plus de moyens pour lutter contre le trafic de drogue», Christian Bastid envisageait notamment la création d’un commissariat dans le quartier.

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