Le vin et le fromage sont-ils bons pour le cerveau? Une étude répond

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Fromage et vin - Sputnik Afrique
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Le fromage et le vin, notamment rouge, seraient bénéfiques pour lutter contre les problèmes cognitifs liés à l'âge, selon une nouvelle étude de scientifiques américains.

Deux aliments emblématiques de la cuisine française, le fromage et le vin, notamment rouge, semblent faire du bien à notre cerveau en l’aidant à lutter contre les maladies neurodégénératives comme celle d’Alzheimer.

Telle est la conclusion tirée d’une étude de l'université d'État de l'Iowa (ISU) publiée par le Journal of Alzheimer's Disease. Les chercheurs ont analysé les données de quelque 1.800 adultes de 46 à 77 ans habitant au Royaume-Uni grâce à la UK Biobank, base de données biomédicales contenant des informations sur un demi-million de Britanniques et accessible aux scientifiques du monde entier effectuant des recherches sur les maladies particulièrement répandues.

Les données contenaient notamment les réponses sur la consommation de fruits frais et secs, de légumes crus et cuits, de salade, de poisson gras et maigre, de viande transformée, de volaille, de viande de bœuf, d'agneau et de porc, de fromage, de pain, de céréales, ainsi que de thé et de café, de bière, de cidre et de vin rouge et blanc.

«J'ai été agréablement surpris des résultats qui suggèrent que manger du fromage et boire du vin rouge quotidiennement de manière responsable» pourrait peut-être aider à «faire face à un monde de plus en plus complexe qui ne semble jamais ralentir», a déclaré l’un des chercheurs.

La viande de mouton sur la liste

Ainsi, il s’avère que la consommation de fromage est l’habitude alimentaire la plus efficace pour lutter contre les problèmes cognitifs liés à l’âge, y compris en fin de vie. En outre, boire du vin tous les jours, plus particulièrement du vin rouge, aiderait également à améliorer les fonctions cognitives.

En outre, la consommation hebdomadaire de viande de mouton, «mais pas d’autres viandes rouges», fonctionnerait elle aussi dans ce sens.

«Selon des facteurs génétiques, certaines personnes semblent être mieux protégées que d’autres contre les effets de la maladie d’Alzheimer. Je crois que de bonnes habitudes alimentaires peuvent prévenir la maladie et la dégénérescence des fonctions cognitives», a indiqué un autre auteur de l’étude sur le site de l'université.
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