Col. Alain Corvez: «Il y a longtemps que l’Allemagne veut supplanter la France à l’Onu»

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L’Allemagne, membre provisoire du Conseil de sécurité de l’Onu, se place en première ligne face à la Chine et la Russie. Mais où la France se positionne-t-elle en tant que membre permanent? Quelle lutte d’influence sous-tend les actions de Berlin? Analyse du colonel Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale, au Désordre mondial.

Quelles sont les ambitions de l’Allemagne au Conseil de sécurité de l’Onu, quand le 17 décembre, alors qu’elle arrive à la fin de son mandat de membre temporaire, elle critique vivement les actions de la Russie et la Chine envers la Syrie?

Le colonel Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale, ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies déployée au Sud-Liban (FINUL), et ancien conseiller aux ministères de la Défense et de l’Intérieur, donne des éléments de réponse au micro de Rachel Marsden:

«Il y a longtemps que l’Allemagne veut supplanter la France à l’Onu. Elle a commencé par dire: “bon, on va partager le poste, parce qu’il n’y a pas de raison que vous, la France, un pays en pleine déconfiture économique [ayez le siège permanent, tandis que, ndlr], nous, on est la grande puissance économique européenne. Il serait quand même plus normal que, au minimum, on partage le siège.”»
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