Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov s’est dit d’accord avec le milliardaire russe Oleg Deripaska qui avait qualifié les sanctions de forme de guerre hybride.
«On peut certes donner raison à [Oleg] Deripaska à propos de toutes ces restrictions... C'est, en effet, une espèce de guerre hybride», a-t-il signalé aux journalistes.
Il a cependant précisé que les sanctions étaient ordinairement des restrictions légitimées du point de vue du droit international et qu'elles étaient adoptées sur décision du Conseil de sécurité de l'Onu.
«Dans ce contexte, les restrictions introduites par les Américains ne sont pas des sanctions proprement dites du point de vue de la loi», a-t-il ajouté.
«Prendra-t-elle corps [dans la législation, ndlr]? Je ne peux rien dire de concret là-dessus», a commenté le porte-parole.
Oleg Deripaska parle de haute trahison
Oleg Deripaska avait précédemment déclaré sur Telegram que les sanctions étaient un instrument de véritable guerre hybride.
Il les a comparées aux «bombardements de nos villes ou [à] une attaque directe contre nos frontières».
Selon lui, les dommages qu'elles causent sont même plus importants pour la population.
«Il serait logique que les actions des individus qui incitent directement ou indirectement à des sanctions contre les personnes physiques ou morales russes soient qualifiées de haute trahison et aient les conséquences judiciaires appropriées», a-t-il affirmé.