La première dauphine au concours Miss France, April Benayoum, a fait face à une pluie d’injures à caractère antisémite sur les réseaux sociaux après avoir dévoilé que son père était d'origine israélienne. La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé avoir fait un signalement au procureur de la République en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale.
«J’adresse un signalement au procureur (article 40)», a-t-elle écrit, ajoutant que Miss France 2021 n’était pas «un concours d’antisémitisme».
«Tout mon soutien à April Benayoum, Miss Provence, cible de propos antisémites d’une violence inouïe toute la soirée après avoir évoqué ses origines», a-t-elle également écrit.
#MissFrance2021 n’est pas un concours d’antisémitisme.
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) December 20, 2020
Tout mon soutien à April Benayoum #MissProvence cible de propos antisémites d’une violence inouïe toute la soirée après avoir évoqué ses origines.
👉🏾 J’adresse un signalement au Procureur (article 40)
Les services de police et de gendarmerie «mobilisés»
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur a dit être «profondément choqué par la pluie d’insultes antisémites» à l’encontre de la jeune femme.
«Nous ne devons rien laisser passer. Honte à leurs auteurs. Les services de police et de gendarmerie sont mobilisés.»
Je suis profondément choqué par la pluie d’insultes antisémites contre Miss Provence. Nous ne devons rien laisser passer. Honte à leurs auteurs. Les services de police et de gendarmerie sont mobilisés.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 20, 2020
«Ne votez pas Miss Provence»
Arrivée deuxième au concours Miss France 2021, April Benayoum a fait face à une vague d’insultes antisémites ou antisionistes après avoir révélé que son père était d'origine israélienne. «Ne votez pas Miss Provence. Raison: elle est juive», «Dites à Miss Provence qu’Israël n’existe pas, c’est la Palestine», tels étaient certains des tweets publiés.
De nombreuses personnalités et organisations, comme la députée des Yvelines Aurore Bergé ou le président du Fonds social juif unifié (FSJU) Ariel Goldmann, ont apporté leur soutien à la jeune femme.