Dans un message publié sur Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a réagi aux allégations de l’Institut de recherche sur le Moyen-Orient (MEMRI) qui l’accuse d’avoir déclaré que «l’Iran veut jeter les juifs à la mer». Il a rappelé la position défendue par son pays quant à la résolution du conflit israélo-palestinien.
MEMRI has sunk to a new low in taking my prejorative usage of a word to accuse me of Antisemitism
— Javad Zarif (@JZarif) December 16, 2020
I was 𝘮𝘰𝘤𝘬𝘪𝘯𝘨 the allegation that Iran seeks to "throw the Jews into the sea” and reiterating our solution is a referendum with participation of ALL: Jews, Muslims, Christians
«Le MEMRI qui est tombé à un nouveau niveau [de sottise] a exploité mon utilisation du mot [juifs] dans une phrase péjorative [pour réfuter une allégation contre l’Iran à propos des juifs, NDLR] comme prétexte pour m’accuser d’antisémitisme», écrit le chef de la diplomatie iranienne.
«Je me suis moqué de cette allégation selon laquelle "L’Iran veut jeter les juifs à la mer" et je réaffirme que notre solution à la question palestinienne consiste à organiser un référendum général auquel tout le monde participera: juifs, musulmans et chrétiens», ajoute-t-il.
Le torchon brûle à nouveau entre l’Iran et Israël
«L’assassinat de Fakhrizadeh, c’est le travail de ceux qui voulaient plonger la région dans une guerre alors que le gouvernement compromis [de Donald Trump, NDLR] vit ses derniers jours. L’objectif principal du régime sioniste était la guerre et la déstabilisation dans la région», a déclaré le chef de l’État iranien.
Téhéran a également pointé la responsabilité de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien dans ce meurtre, ainsi que l’implication des États-Unis et de l’Arabie saoudite.
Le ministre israélien des renseignements Eli Cohen a catégoriquement nié l’implication de son pays dans ce meurtre.