Attentats, guerres, manifestations, révolutions: les événements marquants de l'année 2020

Le 3 janvier 2020, le général iranien Qassem Soleimani à été assassiné à Bagdad. Le commandant de la Force Al-Qods du corps des Gardiens de la révolution islamique est mort dans une frappe aérienne effectuée sur l'ordre de Donald Trump. En réponse, les forces iraniennes ont frappé le 8 janvier la base aérienne Al-Asad située dans l'ouest de l'Irak, et un aérodrome dans la province d'Arbil.
Sur la photo: obsèques du général Qassem Soleimani à Téhéran.

Le 3 mai 2020, les forces spéciales du Venezuela ont empêché un groupe de combattants de traverser la frontière avec la Colombie. Huit ont été tués et dix autres arrêtés. Leur objectif était de monter un coup d'État dans le pays. Parmi les personnes qui ont essayé de pénétrer sur le territoire du Venezuela figuraient des gardes personnels du Président des États-Unis, Donald Trump.

Le 25 mai 2020, George Floyd, Afro-Américain de 46 ans, est mort asphyxié par un policier blanc lors d'une arrestation. Les protestations qui s’en sont ensuivies, se sont transformées en manifestations d'envergure organisées par le mouvement antiraciste Black Lives Matter et accompagnées de violences, incendies et pillages.
Sur la photo: voitures incendiées à Minneapolis, États-Unis, le 29 mai 2020.

En mai 2020, un conflit territorial a opposé Pékin à New Delhi à propos de la région de l'Aksai, située à la frontière entre la Chine, le Pakistan et l'Inde. La région est contrôlée par la Chine mais revendiquée par l'Inde. Vingt militaires indiens ont été tués. Les pertes côté chinois ne sont pas connues.
Sur la photo: père d'un soldat tué lors de la crémation, le 18 juin 2020.

Le 18 août 2020, un coup d'État a eu lieu au Mali où les protestations antigouvernementales se poursuivaient depuis le 5 juin. Le Président malien, Ibrahim Keïta, et les membres de son gouvernement ont été arrêtés. Les auteurs du coup d’État ont promis d’organiser des élections.

En septembre et octobre 2020, des contestations ont eu lieu en Pologne où un renforcement de la loi sur les avortements avait été proposé. Le 22 octobre, la Cour constitutionnelle a rendu une décision selon laquelle on peut désormais interrompre la grossesse seulement en cas de viol ou de risque pour la vie et la santé de la femme.

Le 27 septembre 2020, une confrontation armée a éclaté dans le Haut-Karabakh. C’est la plus longue et la plus sanglante qu’a connue la région depuis la fin de la guerre du Haut-Karabakh.
Sur la photo: militaire arménien tirant sur les positions azerbaïdjanaises, le 29 septembre 2020.

Le 5 octobre 2020, une révolution a eu lieu au Kirghizstan après les contestations des résultats préliminaires des élections législatives. Le 15 octobre 2020, le Président kirghize Sooronbay Jeenbekov a démissionné.
Sur la photo: Maison-Blanche incendiée à Bichkek, le 6 octobre 2020.

Le 16 octobre 2020, en France, le professeur d’histoire Samuel Paty, 47 ans, a été poignardé et décapité peu après avoir montré à ses élèves, lors d’un cours sur la liberté d’expression, des caricatures du prophète Mahomet publiées par Charlie Hebdo. L’auteur des faits, réfugié d’origine tchétchène de 18 ans, a été abattu le jour-même par des policiers.

Le 20 octobre 2020, trois personnes, dont le sacristain âgé de 54 ans, ont été tuées dans le quartier de la basilique Notre-Dame, à Nice. Une femme de 60 ans a été égorgée et une autre de 44 ans, blessée, a réussi à s’enfuir avant de succomber à ses blessures. L’attaquant, un Tunisien de 21 ans, a été blessé par les policiers et arrêté.

Le soir du 2 novembre 2020, un terroriste ouvre le feu dans le centre-ville de Vienne, en Autriche, tuant cinq personnes et en blessant 22 autres, dont un policier. Le tireur, un Albanais de 20 ans, a été abattu par la police. Il avait deux nationalités: celle de Macédoine du Nord et l’autrichienne, et avait été condamné pour une tentative de partir en Syrie pour combattre du côté de l’EI mais avait bénéficié d’une liberté conditionnelle.

Le 10 novembre 2020, les dirigeants azerbaïdjanais, arménien et russe ont publié une déclaration sur le cessez-le-feu dans la zone du conflit du Haut-Karabakh. En Arménie, cela a été perçu comme une capitulation. En signe de protestation, des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Erevan et ont pris d’assaut le parlement.
Sur la photo: contestataires dans le parlement arménien à Erevan, le 10 novembre 2020.

La Biélorussie est en proie à des contestations après les élections présidentielles du 9 août 2020 remportées par Alexandre Loukachenko, à la tête du pays depuis 1994. Les forces de l’ordre ont commis des violences contre les manifestants. On rapporte des tués et des disparus, ce qui n’est pas confirmé par les autorités biélorusses. L’UE et divers autres pays ont adopté des sanctions contre nombre de personnalités officielles biélorusses.
Sur la photo: participants aux contestations à Minsk, le 15 novembre 2020.