«La situation est critique», alerte le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou

© REUTERS / ERIC GAILLARDUn hôpital (image d'illustration)
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«La courbe de décroissance est beaucoup moins rapide que prévue». Le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou Philippe Juvin tire la sonnette d'alarme, jugeant critique la situation du Covid-19. Selon lui, les hôpitaux sont pleins et la courbe de décroissance est trop lente.

Le professeur Philippe Juvin, chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou de Paris, a donné sur BFM TV sa vision des conditions sanitaires actuelles autour du Covid-19.

«La situation est critique», affirme-t-il, expliquant qu'il espérait que la seconde vague puisse s'amoindrir et qu'il y ait moins de patients dans les hôpitaux.

Il trouve cependant que «la courbe de décroissance est beaucoup moins rapide que prévue».

«Nos hôpitaux sont encore pleins de malades qui ont été hospitalisés ce qui signifie qu'on n'a pas de marge de sécurité», déplore-t-il.

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D'où le risque d'être «rapidement submergés parce nous n'avons pas vidé nos lits».

Selon le professeur Juvin, une des conditions du déconfinement «c'est d'avoir repris de l'oxygène par les capacités d'accueil à l'hôpital».

Selon lui, le vaccin est «la seule solution pour s'en sortir», bien qu'il s'abstienne de dire qu'il sait «tout sur un vaccin qui vient de sortir».

«S’il n’y a pas de vaccin, il faudra imaginer, entre maintenant et mars 2022, un à dix épisodes de confinement/reconfinement».
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