Les forces américaines présentes au Moyen-Orient sont en état d’alerte renforcée dans l’attente d’une éventuelle attaque de la part de la République islamique, rapporte le magazine Politico.
Selon une source militaire citée par le magazine, le Pentagone craint que l’Iran ne profite de la période de transition aux États-Unis et du retrait des forces américaines d’Irak et d’Afghanistan.
Politico rappelle que des milices pro-iraniennes ont récemment repris leurs tirs de roquettes au Moyen-Orient. Pour sa part, le Pentagone vient d’annoncer que de deux de ses bombardiers B-52 ont survolé la région afin d’y «décourager l’agression».
Anniversaire qui trouble
Précédemment, la partie américaine avait redéployé dans la région le porte-avions USS Nimitz et y a transféré un escadron supplémentaire de chasseurs. D’après l’interlocuteur de Politico, le Pentagone estime que Téhéran pourrait entreprendre des démarches agressives à l’approche de l’anniversaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani, tué le 3 janvier 2020 dans une frappe de drone américain.
Le magazine cite en outre le commandant du CENTCOM, le général Frank McKenzie, qui souligne que les États-Unis «ne veulent pas de conflit» mais doivent se montrer «déterminés à répondre à toute éventualité et à repousser toute agression».