Ces photos de skieurs dans une station suisse font polémique

© Photo Pixabay / Ri_YaDes skieurs
Des skieurs  - Sputnik Afrique
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Des scènes de cohue au départ des remontées mécaniques de la station de Verbier, en Suisse, ont été prises en photo le 5 décembre. «Une situation inacceptable» selon le président de la commune de Bagnes. Le directeur de la station a reconnu avoir été débordé ce jour-là, mais a assuré que des mesures avaient été prises depuis.

Une violation des règles de distanciation sociale a été signalée dans la station de ski suisse de Verbier le 5 décembre, rapporte 20 Minutes. Une foule de skieurs compacte s’est pressée vers les remontées mécaniques, sans aucun respect des gestes barrières.

Les images, diffusées sur les réseaux sociaux, ont provoqué l’indignation. Un chef gastronomique s’est ainsi plaint sur son compte Facebook de «comportements inappropriés», alors que les restaurants et les bars sont toujours fermés pour enrayer la pandémie de coronavirus.

Le non-respect du protocole mis en place 

Le maire de Bagnes Eloi Rossier, où se trouve la station, s’est expliqué auprès de 20 Minutes suisse:

«J’ai aussi vu ces images malheureuses et je suis monté aux pistes ce matin pour aller constater la situation par moi-même, déclare-t-il. Et en effet, le protocole mis en place était mal respecté par endroits, c’est pourquoi des mesures correctives sont en cours pour que ça ne se reproduise plus».

De plus, M.Rossier a noté l'effet trompeur de certaines photos qui donnaient l’impression que les gens étaient plus serrés qu'en réalité.

Le président du gouvernement du Canton du Valais, Christophe Darbellay, a reconnu auprès du Nouvelliste «qu'une telle situation était inacceptable» et a également indiqué que des mesures correctives pour faire respecter la distanciation sociale étaient mises en place.

De son côté, Laurent Vaucher, directeur de Téléverbier, a affirmé au Nouvelliste: «Samedi, nous avons été dépassés pendant une trentaine de minutes. Nous ne pouvions plus corriger le tir sur le moment. Le mal était fait». Toutefois il a promis que la situation était sous contrôle.

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