Dans un message publié sur Twitter, Javad Zarif affirme qu’il est hors de question pour son pays d’accepter une quelconque présence des pays occidentaux dans d’éventuelles négociations sur les problèmes au Moyen-Orient, car ils sont à l’origine de tous les maux dont souffre la région.
يبدو أن بعض الجيران يطالب الغرب أن يكونوا جُزء من عملية التفاوض مع إيران!
— Javad Zarif (@JZarif) December 8, 2020
نحن لا نتفاوض مع الغربيين حول المنطقة.
تدخلاتهم هي أساس المشاكل.
نحن على استعداد دائم للحوار مع جيراننا و ترجمناه في طرح مشاریع أمن المنطقة 1986 ومجمع الحوار الإقليمي 2016 ومبادرة هرمز للسلام 2019
«Nous ne négocierons pas avec les Occidentaux sur les questions liées à la région, car ce sont leurs interventions qui sont à la base des problèmes», écrit le ministre iranien des Affaires étrangères, soulignant au passage qu’«il semble que certains pays voisins [notamment les monarchies du Golfe, ndlr] demandent aux Occidentaux de faire partie du processus de négociation avec l'Iran sur les problèmes de la région».
L’Iran a proposé trois plans de paix
Dans le même sens, Javad Zarif rappelle que la République islamique est toujours prête «à un dialogue avec ses voisins, et nous l'avons montré à maintes reprises en proposant le Projet de sécurité régionale en 1986, le Complexe de dialogue régional en 2016 et enfin l'Initiative de paix d'Ormuz en 2019».
Lors d’un point presse lundi 7 décembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a réagi à l’appel lancé par l’Arabie saoudite et Bahreïn, demandant à la communauté internationale de les associer aux éventuelles négociations sur le programme nucléaire iranien.
«Ces pays devraient être conscients où se trouve leur place et parler en fonction de leurs capacités», affirmait-il alors, soulignant que «les relations internationales et les accords régionaux étaient clairs pour tout le monde».