L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié le 3 décembre la première édition d’une carte de plus de 1,8 milliard d'objets célestes de notre galaxie, observés avec une précision inégalée par le télescope spatial Gaia, relate Futura Sciences.
Cet événement était attendu par les milliers de chercheurs du monde entier qui piochent quotidiennement dans les données du satellite mis en orbite par l'Agence spatiale européenne en 2013, selon le média.
Un premier catalogue a paru en 2016, puis un deuxième a été livré en 2018. Et grâce à ce dernier, les chercheurs ont réussi à déterminer que la Voie lactée était née d’une fusion avec une autre galaxie, il y a 10 milliards d’années.
Et c’est à l’occasion de la troisième publication que le télescope spatial européen Gaia a présenté des images inédites de la Voie lactée.
Le média indique que cet appareil, stationné à 1,5 million de kilomètres de la Terre, scanne l’espace avec ses deux optiques, protégé de l’assaut des météorites. Il est alors capable d’observer une petite partie des corps célestes de la Galaxie qui s’allonge sur près de 100.000 années-lumière.
Des mesures plus précises
Futura Sciences souligne que le satellite peut fournir des mesures astrométriques et photométriques très précises grâce à un temps prolongé de 34 mois d’observation. Tandis qu’il avait fallu 22 mois pour le deuxième catalogue stellaire. De plus, le calcul des déplacements des étoiles a été amélioré d'environ 30% par rapport au catalogue précédent.
D’après le média, un nouveau catalogue sera révélé en 2022, avant la fin de la mission prévue en 2025.