Le chercheur iranien et vice-ministre iranien de la Défense, Mohsen Fakhrizadeh, a été abattu grâce à «des dispositifs électroniques avancés avec guidage par satellite», a confirmé le porte-parole du corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI), le général Ramezan Sharif, cité par l’agence de presse iranienne IRNA.
Il a affirmé que depuis le début de la révolution iranienne, les Américains s’étaient montrés hostiles à la nation.
«Avant la victoire de la révolution, toutes les affaires du pays étaient sous la tutelle des États-Unis et de leurs 130.000 conseillers. Après la révolution, les intérêts des États-Unis et des sionistes ont été mis en danger, et les sionistes ont vu dans la grande nation iranienne un obstacle à leurs crimes et à leurs politiques d’agression», a-t-il déclaré, selon IRNA, en prenant la parole lors d’une cérémonie à la mémoire de Mohsen Fakhrizadeh.
Il a ajouté dans ce contexte que les actions «des sionistes» ne resteraient pas «sans réponse».
L’assassinat
Mohsen Fakhrizadeh, chef du département Recherche et innovation du ministère iranien de la Défense, a été tué dans un attentat perpétré le 27 novembre alors qu’il se déplaçait dans un convoi de véhicules blindés. Un camion a explosé au bord de la route, avant que son véhicule ne devienne la cible de tirs.
Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital, mais a succombé à ses blessures. L’agence Fars avait précédemment annoncé que le scientifique avait été abattu à une distance de 150 mètres à l’aide d’une arme télécommandée.
Les autorités iraniennes ont confirmé l'absence des auteurs du crime sur les lieux, précisant qu'il avait été possible d'identifier les exécutants et les complices de l'assassinat.
Les autorités iraniennes ont accusé Israël, ainsi que «l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien» interdite dans le pays, en promettant de répondre à l'assassinat. Certains responsables iraniens ont également souligné l'implication des États-Unis et de l'Arabie saoudite.