Selon une étude de l’université de Colombie britannique, réalisée avec la collaboration de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), environ un tiers des Québécois avouent que la pandémie de Covid-19 a plombé leur moral, le chiffre allant jusqu’à 44% en Ontario. Les résultats ont été recueillis en mai, soit à la fin de la première vague, et en septembre, juste avant la deuxième, précise Le Journal de Montréal, qui évoque l’étude.
À l’époque déjà, 10% des Canadiens reconnaissaient avoir plongé dans le désespoir allant jusqu’à avoir des idées suicidaires. Or, le monde voit déferler depuis une deuxième vague de la maladie qui, au Canada, est plus meurtrière que la première dans certaines provinces.
Les plus affectés
Les idées noires rattrapent également certains groupes de la population plus que d’autres. Ainsi, les plus touchés sont ceux qui souffraient déjà de maladies mentales et qui ont perdu leur emploi à cause du Covid-19.
Les jeunes âgés de 18 à 24 ans ont également été très affectés. Ils étaient 60% à déclarer que leur état mental s’était détérioré en mai et en septembre. Par contre, parmi les 75 ans et plus, pourtant particulièrement menacés par la maladie, seulement 21% ont dit avoir ressenti du désespoir.