Le reporter Amar Taoualit était présent à une nouvelle manifestation contre la loi Sécurité globale à Paris. La mobilisation a dégénéré en début de soirée et des heurts majeurs se sont produits au passage du cortège dans l'avenue Gambetta et à son arrivée place de la République.
Dans la soirée, le journaliste a posté sur son compte Twitter une image de sa jambe grièvement blessée.
Je viens de prendre une grenade de désencerclement.#manifestation #parie #LoiSecuriteGlobale pic.twitter.com/S1AVtL4TO5
— Amar Taoualit (@TaoualitAmar) December 5, 2020
Sa publication précédente datait de cinq heures avant sa blessure et montrait un cordon de police déployé place de la République afin de retenir la foule de manifestants qui s'opposent à l'article 24 du projet de loi Sécurité globale, controversé tant par des personnalités politiques que par de simples citoyens.
#SputnikVidéo | Plusieurs policiers entourent un participant à la #manifestation contre la #loiSécuritéglobale, interpellé et cloué au sol https://t.co/aN4pNOkxbJ#5decembre #Paris pic.twitter.com/hEhYZARNjj
— Sputnik France (@sputnik_fr) December 5, 2020
Les habitants de plusieurs villes françaises ont manifesté ce samedi 5 décembre contre cet article qui devrait interdire de diffuser l’image des policiers ou gendarmes dans le but de porter atteinte à leur intégrité «physique ou psychique». Des incidents ont marqué les rassemblements à Paris, Rennes et Nantes.
#SputnikVidéo | La mobilisation s’est tenue sous la surveillance des forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogèneshttps://t.co/7f0pkL8wmM pic.twitter.com/OsVBBioshM
— Sputnik France (@sputnik_fr) December 5, 2020
Sur l'ensemble du territoire français, 52.350 personnes ont participé aux marches des libertés, dont 5.000 dans la capitale, selon les chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur.