Mercredi 2 décembre, l’audience du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper casher a commencé par la lecture du rapport médical autorisant Ali Riza Polat, le principal accusé, à comparaître après un mois d’interruption du procès, relate Franceinfo.
Lors de la lecture, le prévenu a été pris de vomissements dans son box.
Alors que le président de la cour expliquait que Polat refusait un traitement par injection, ne voulant pas «servir de cobaye», son avocate a rétorqué que le rapport médical sous-entendait que la cause des vomissements était psychologique.
L’accusé a continué de vomir, réclamant d’être emmené à l’hôpital. Sa défense a déploré que sa fragilité génétique ne soit absolument pas prise en compte et a réclamé de nouveaux examens médicaux en milieu hospitalier. Le président a précisé qu’ils avaient déjà été faits à l’hôpital Cochin (scanner, biopsie…).
Des hurlements
«Alors, je vais m’allonger sur le banc», a-t-il déclaré. «Si vous ne vous tenez pas correctement vous êtes expulsé», a répondu le président. L’accusé a rétorqué: «Expulsez-moi!»
C’est à ce moment-là qu’il s’est levé et s’est mis à hurler, ce qui a provoqué sa sortie. Les plaidoiries se sont poursuivies sans lui.
L’expulsion ne vaut que pour un jour.
«On est avec quelqu’un qui théâtralise et simule. Il n’y a pas de cause pathologique à ces vomissements. Il prend en otage un procès historique et c’est un malade imaginaire», a commenté Me Mouhou qui représente la partie civile.