Vendredi 27 novembre, le vice commandant des forces aérospatiales russes, le général-lieutenant Andreï Youdine, a confirmé au journal Krasnaïa Zvezda que la mise au point du système de missiles antiaériens S-500 devrait être achevée en 2021.
À cette occasion, la revue National Interest analyse les principales informations que les concepteurs du système et des experts militaires ont précédemment fait connaître sur cet armement.
Ainsi, lors des premiers essais qui ont eu lieu l’année dernière, le nouveau système a tiré sur une cible à une portée de 481,2 km, soit 80 kilomètres plus loin que tout système de missile existant.
Des caractéristiques uniques
Le S-500, poursuit le bimestriel, pourrait détecter et attaquer simultanément jusqu'à 10 ogives de missiles balistiques volant à des vitesses de plus de quatre kilomètres par seconde. La plateforme antimissile peut également utiliser plusieurs systèmes radars distincts orientés vers différentes cibles en même temps, dont des avions, des hélicoptères, des drones et des missiles.
Avec une portée maximale de 600 kilomètres et un temps de réponse du système de trois à quatre secondes, le S-500 est environ six secondes plus rapide que le S-400. Son constructeur, Almaz-Anteï, a même indiqué, rappelle le National Interest, que le S-500 pourrait frapper des satellites en orbite basse et certains types d'engins spatiaux dans l'espace proche.
La revue qualifie le S-500 de «tueur» de F-35 et estime que le système pourrait être une «solution miracle» contre ces chasseurs furtifs américains. Elle souligne tout de même que la Russie n’a pas encore révélé combien de systèmes elle était en mesure de produire dans la décennie à venir.