Violences sur les policiers: Thierry Mariani estime qu’il faut des mesures «pour protéger la police»

© REUTERS / CHRISTIAN HARTMANNUn policier français (image d'illustration)
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Même si Thierry Mariani a qualifié la vidéo de l’agression contre le producteur noir de musique par les policiers de «choquante», il a estimé sur le plateau de BFM TV qu’«il y a[vait] bien plus de violences sur les policiers que de violences policières», ce qui implique de prendre des mesures «pour protéger la police».

S’exprimant sur la vidéo de l’agression de Michel Zecler le week-end dernier, qu’il a qualifié de «choquante», Thierry Mariani a tenu à souligner que le nombre de violences qui visent les forces de l’ordre est également important et que les policiers sont aussi des victimes, alors qu’il était invité sur BFM TV ce dimanche 29 novembre.

«Il y a bien plus de violences sur les policiers que de violences policières», a affirmé le député européen RN Thierry Mariani.

Le député a évoqué le chiffre de 11.000 policiers blessés à chaque manifestation ces derniers temps, insistant sur la nécessité d’introduire des mesures «pour protéger la police».

En outre, la séquence où un policier a été roué de coups lors de la mobilisation du samedi 28 novembre à Paris a également été évoquée lors de l’émission, ce qui a poussé Thierry Mariani à exposer que cela «remet[tait] au moins les choses en place».

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux samedi soir avaient montré une agression particulièrement violente commise contre plusieurs policiers sur la place de la Bastille lors de la dispersion de la manifestation contre la loi Sécurité globale à Paris.

Un producteur tabassé par la police

Le producteur de musique Michel Zecler a été roué de coups par trois policiers dans l’entrée de son studio du 17e arrondissement de Paris, samedi 21 novembre 2020. Après sa violente interpellation, l'homme a d’abord été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique» et «rébellion».

Mais le parquet de Paris a finalement classé cette enquête et ouvert une nouvelle procédure pour «violences par personnes dépositaires de l'autorité publique» et «faux en écriture publique», confiée à l'IGPN.

Comme demandé par le ministre de l’Intérieur, les trois policiers ont été suspendus, ainsi qu’un quatrième qui avait lancé une grenade lacrymogène.

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