Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux samedi soir montrent une agression particulièrement violente commise contre plusieurs policiers sur la place de la Bastille lors de la dispersion de la manifestation contre la loi Sécurité globale à Paris.
🔴 Manifestation contre la loi «sécurité globale» à Paris : un policier a été lynché (images @TaoualitAmar)
— Actu17 (@Actu17) November 28, 2020
►Au moins 37 policiers et gendarmes ont été blessés durant les violences ➡https://t.co/j9k34IWnod pic.twitter.com/osTZUIQSkg
Policiers parisiens (DOPC) tabassés, lynchés, piétinés, victimes de bombes. Plusieurs blessés graves aux crânes, des pertes de connaissances. Des CRS brûlés aux Molotov... #marchesdeslibertes pic.twitter.com/4XMKTLua2h
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) November 28, 2020
Sur les images, des policiers font face à des émeutiers qui les attaquent. Deux policiers sont renversés et roués de coups. L’un est littéralement passé à tabac, recevant de multiples coups de pied.
Sur la vidéo de Sputnik, il est possible de voir distinctement que le policier qui est aidé par un camarade à se relever se sent très mal et marche avec difficulté.
#SputnikVidéo | Des policiers aident leur collègue à se relever et l’emmènent, toujours visés par les projectileshttps://t.co/Kd6byoNMuN#LoiSécuritéGlobale #Paris pic.twitter.com/qpD15dxRCG
— Sputnik France (@sputnik_fr) November 28, 2020
Les agresseurs sont vêtus de noir, leur visage est dissimulé.
Au moins 37 policiers blessés
Le policier tabassé a au moins trois dents cassées, précise une source policière citée par Actu17. Un autre fonctionnaire, qui a reçu un pavé en pleine tête, a lui aussi une dent cassée.
En outre, des CRS ont été la cible d’un jet de cocktail Molotov.
Sur son compte Twitter, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, fait état d’au moins 37 blessés du côté des policiers et des gendarmes. Selon la préfecture, au moins 46 personnes ont été interpellées durant cette manifestation qui a été le théâtre de nombreux incidents et dégradations.
Ce nouveau rassemblement se tient à Paris en signe de protestation contre la loi qui vise à pénaliser, entre autres, la diffusion à des fins malveillantes d'images de membres des forces de l'ordre.