Les mêmes forces étaient derrière le sabotage du site nucléaire de Natanz en juillet et le meurtre du scientifique Mohsen Fakhrizadeh, selon le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI), Behrouz Kamalvandi, qui a précisé qu’«il semble y avoir un rôle du régime sioniste», reprend l’agence de presse ILNA.
Assassinat du scientifique
Un scientifique iranien de haut rang travaillant dans le secteur nucléaire a été tué le vendredi 27 novembre. Mohsen Fakhrizadeh, âgé de 59 ans, était à la tête du département Recherche et innovation du ministère iranien de la Défense lorsqu'il a été pris pour cible dans sa voiture par plusieurs assaillants dans la localité d'Absard, à l'est de Téhéran, qui l'ont gravement blessé. Il n'a pas pu être réanimé, selon les autorités iraniennes.
Le lendemain de l’acte, le Président iranien, Hassan Rohani, a accusé Israël d’avoir agi comme «mercenaire» des États-Unis dans cet assassinat.
Damas a condamné l’assassinat du scientifique iranien et a qualifié ce meurtre d’«attaque terroriste», selon le chef de la diplomatie syrienne, Fayçal Moqdad. Le conseiller militaire du guide suprême de l’Iran, Hossein Dehghan, a promis de frapper les auteurs de ce meurtre «comme le tonnerre», rapporte l’agence Mehr.
En outre, le ministre syrien nouvellement désigné a appelé l’Onu à son tour à «remplir ses engagements de contrer le terrorisme».
Incident sur le site de Natanz
Le 2 juillet, l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran a fait état d’un incident dans un site en chantier dans l’usine de Natanz. Les autorités locales ont précisé qu’un incendie s’était déclaré sur le site destiné à produire des centrifugeuses. Personne n’aurait été blessé et il n’y aurait pas eu de fuites de matériaux radioactifs.