Lors d'une allocution télévisée ce mardi 24 novembre, Emmanuel Macron a appelé les Français à «poursuivre leurs efforts» dans la lutte contre le Covid-19 tout en constatant que le pic de la seconde vague d'épidémie était passé.
Alors que le pays vient de franchir le seuil des 50.000 décès liés au nouveau coronavirus, le Président souhaite que «le gouvernement et le parlement prévoient les conditions pour s'assurer de l'isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante».
Déconfinement possible à partir du 15 décembre
Selon lui, à partir du 15 décembre, si le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes tombe à 5.000, le confinement pourra être levé et les déplacements seront autorisés. Les cinémas, théâtres et musées pourront ainsi rouvrir à cette date, d'après le Président. Il a toutefois appelé à «tout faire pour éviter une troisième vague» d'épidémie.
«Si nous ne voulons pas subir demain un troisième confinement, nous devons redoubler de vigilance: protégeons nos proches, en particulier les plus vulnérables, en portant le masque, y compris à la maison lorsque nous sommes avec des amis ou avec des parents qui n'habitent pas au quotidien avec nous», a-t-il déclaré.
Les lycées pourront être «pleinement ouverts, avec la totalité des élèves» autour du 20 janvier, si le nombre de contaminations quotidiennes reste inférieur à 5.000, a fait savoir M.Macron.
Allègement des restrictions
Les petits commerces pourront rouvrir à partir de ce samedi 28 novembre, et les services à domicile reprendre, mais jusqu'à 21h00 maximum et selon des «protocoles sanitaires»:
«Je sais combien l'attente est grande et combien cela participe à notre quotidien dans la vie de nos centres-villes», a souligné le dirigeant français.
Dans le même temps, malgré le maintien du confinement, l'attestation permettra de se déplacer à 20 kilomètres du domicile, au lieu d'un, et pendant trois heures au lieu d'une. Les offices dans les lieux de culte seront à nouveau permis à partir de samedi, «dans la stricte limite de 30 personnes».
Pas de vaccination obligatoire
Le Président a également annoncé que la vaccination contre le Covid-19 ne serait pas obligatoire et que la campagne débuterait «dès fin décembre, début janvier» pour «les personnes les plus fragiles».
Une «seconde génération» de vaccins arrivera selon lui au printemps. Le dirigeant français a tenu à assurer que Paris, avec l'Union européenne, avait «sécurisé le nombre de doses» nécessaires.