Deux loups «ingérables» recherchés après s’être échappés du refuge des Deux-Sèvres

© Photo Pixabay / ChristelLoups
Loups - Sputnik Afrique
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Trois loups se sont enfuis le 13 novembre du Sanctuaire des Deux-Sèvres. Depuis leur évasion l’un a été percuté à mort par un véhicule alors que les deux autres sont toujours en cavale et activement recherchés.

Le Sanctuaire des Loups 79 situé à Frontenay-Rohan-Rohan dans les Deux-Sèvres tente de retrouver les deux loups qui s’en sont échappés le 13 novembre alors que le troisième a été confirmé mort, rapporte franceinfo.

Selon la responsable du Sanctuaire, citée par le média, l'un aurait été aperçu samedi 21 novembre à Surgères tandis que «l’autre tourne autour du refuge, à une centaine de mètres et le soir on l'entend, les loups tendent à se rapprocher, la nuit à l'appel du chef de la meute».

«Il s'agit de l'un des trois fugitifs»

Le troisième a été retrouvé mort sur une route, victime d’une percussion avec une voiture sur la commune de Saint-Georges-du-Bois en Charente-Maritime, a indiqué mercredi 18 novembre la préfecture de Niort lors d’un point de presse.

«Après autopsie du corps de l'animal, nous avons trouvé une puce qui contenait des informations Son identité ne fait aucun doute, il s'agit de l'un des trois fugitifs, un animal transféré il y a peu d'Ille-et-Vilaine chez nous», indique FranceBleu. «Ce canidé est sûrement responsable de l'attaque d'un troupeau commis à Saint-Saturnin. C'est hautement probable.»

«Pour l'instant ça n'a rien donné»

La gérante du Sanctuaire indique à franceinfo que les tentatives de capture restent infructueuses

«On a mis des pièges cages pour les attraper et on essaie de les endormir avec des flèches mais pour l'instant ça n'a rien donné», précise-t-elle.

«Ils sont ingérables»

Bien que ces loups, qui font partie d’une famille de cinq arrivée le 2 novembre en provenance d'un parc d'Ille-et-Vilaine, soient nés en captivité, «ils se comportent comme des loups sauvages», indique la responsable.

«On les a pris en toute confiance mais ils sont ingérables, ils étaient dingues et ils ont réussi à s'échapper malgré la clôture. Ils ont trouvé une faille, ils sont passés en apnée sous l'eau et sous le grillage alors que nous avons installé des clôtures adaptées pour les fauves».

L'Office Français de la Biodiversité prend également part aux recherches qui se déroulent à l’aide de pièges-photos, pièges-lacets et de drones, en particulier dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres autour du refuge.

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