En réaction au récent scandale autour de la confiserie indienne Karachi Sweets, un haut fonctionnaire du pays a déclaré que Karachi, la plus grande ville pakistanaise et le centre économique et politique de ce pays, appartiendrait un jour à l’Inde.
«Nous croyons à Akhand Bharata [l’Inde indivisée dont les adeptes veulent annuler la partition du pays survenue en 1947, ndlr]. Nous croyons également que Karachi fera partie de l’Inde un jour», a déclaré aux journalistes Devendra Fadnavis, leader de l’opposition au sein de la chambre basse du Parlement de l’État du Maharashtra.
Le scandale «Karachi»
Cette déclaration est survenue après que le propriétaire de la confiserie Karachi Sweets à Mumbai, ville située dans le Maharashtra, a dû modifier le nom de son commerce. Le chef de Shiv Sena, parti politique indien de droite, lui avait réclamé de remplacer «Karachi» par «quelque chose en marathi» [langue officielle de cet État, ndlr], indique le Times of India.
Plus tard, l’enseigne a été vue couverte de pages de journaux.
Par la suite Sanjay Raut, un autre membre du parti politique concerné et député à la chambre haute du Parlement indien, a indiqué sur son compte Twitter que la demande de changement ne reflétait pas la position officielle de son parti:
«La boulangerie Karachi et Karachi Sweets sont à Mumbai depuis 60 ans. Ils n'ont rien à voir avec le Pakistan. Cela n'a aucun sens de demander de changer leur nom maintenant. La demande de changement de nom n'est pas la position officielle de Shiv Sena».
En 1947, le Raj britannique a pris fin. Son territoire a été divisé en deux États indépendants, le dominion de l’Inde (aujourd’hui la République de l’Inde) et celui du Pakistan (actuellement la République islamiste du Pakistan et à la République populaire du Bangladesh).