Malgré une légère amélioration de la situation épidémique en France, le chiffre des nouveaux cas d’infection reste élevé et l’évolution du virus demeure instable. Des tendances qui font que le gouvernement pense que le pays est encore «loin» d’un déconfinement.
«Nous ne sommes pas du tout au déconfinement, on en est même loin», lance le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors de la conférence de presse à la sortie du Conseil des ministres mercredi 18 novembre, ajoutant qu’il faudra donc «vivre avec les contraintes nécessaires à sa maîtrise pendant encore un certain temps».
Emmanuel Macron, qui avait fixé la date du 1er décembre comme ligne d'horizon, devrait s’exprimer devant les Français en milieu de semaine prochaine. Selon Le Parisien, trois scénarios sont sur la table.
Vers un allègement progressif?
Le premier avancé par la rédaction du Parisien prévoit le maintien du statu quo, c’est-à-dire que les restrictions en vigueur resteront inchangées. Le journal fait néanmoins remarquer que ce scénario n’est pas «celui qui tient la corde» parce que les chiffres de l’épidémie sont à la baisse.
Le deuxième envisage un durcissement des règles actuelles, scénario moins probable, rassure Le Parisien, indiquant que pour cela il faudrait une augmentation brutale des cas positifs d'ici la semaine prochaine.
Enfin, le troisième scénario, le plus envisageable estime Le Parisien, est celui d’un allègement progressif des contraintes, «au cas par cas».
Plutôt optimiste sur le sujet, un ministre qui a préféré rester anonyme, confie: «Une chose est sûre, on ne dira pas aux Français de manger des parts de dinde individuelle en barquette, en parlant à leur famille par visioconférence», cite Le Parisien.
