Novembre n’est pas fini, mais cela n’empêche pas Thomas Flichy de la Neuville de déjà dresser le bilan de l’année: «2020 est une année de basculement».
Auteur de 2020, une année géopolitique au prisme de l’Histoire (Éd. Bios), le géopoliticien considère exagérée la peur du coronavirus, qui a fait passer au second plan des mouvements géopolitiques plus profonds. «La puissance chinoise avance tranquillement dans le brouillard», remarque-t-il.
Selon les prévisions du FMI, Pékin sera le seul pays du G20 à avoir une croissance positive en 2020. De plus, l’accord de libre-échange le plus vaste au monde vient d’être signé en Asie, avec la Chine en invité d’honneur. Deux éléments qui vérifient l’hypothèse de «la translation du centre de gravité géoéconomique mondial» de l’Occident à l’Orient, attisant par conséquent «la rivalité croissante entre la Chine et les États-Unis.»
Lignes rouges –Jean-Baptiste Mendes reçoit Thomas Flichy de la Neuville, géopoliticien et auteur du livre «2020, une année géopolitique au prisme de l’histoire», aux Éditions Bios.