Selon un sondage Ifop paru en janvier 2020, 16% des Français disent avoir été victimes de glottophobie, c'est-à-dire de discrimination par l'accent, faisant complexer certaines personnes.
Le député de l'Hérault Christophe Euzet, du groupe Agir ensemble de la majorité présidentielle, estime que cette discrimination doit être reconnue et punie comme toute autre. Une proposition de loi sur laquelle il a travaillé pendant plus d'un an et demi est examinée ce 18 novembre par la commission des lois de l'Assemblée nationale, rapporte France Info.
Une centralisation linguistique
«Il y a une centralisation linguistique. C’est l’idée qu'il n'y aurait qu'une seule bonne façon de parler, celle de la capitale ou en tout cas de l'élite qui travaille dans la capitale, ce ne sont pas forcément les Parisiens.»
Selon lui, «tout ce qui est considéré comme satellite ou périphérique est considéré comme moins sérieux, moins légitime».
Le phénomène ne concerne pas d'ailleurs le seul Hexagone: les accents des francophones de Belgique, de Suisse et du Canada étant aussi moqués.