Plusieurs têtes de sangliers retrouvées dans une rivière en Côte-d’Or - photo

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Cinq têtes de sangliers, des tripes, un cœur et un petit marcassin ont été repérés dans une rivière à Spoy, en Côte-d’Or. D’après les gendarmes, il pourrait s’agir d’un accident ou d'une chasse qui respecte peu les règles définies par arrêté préfectoral.

Le 15 novembre, une habitante du village de Spoy, en Côte-d'Or, a découvert plusieurs têtes de sangliers dans la rivière, rapporte France Info.

​«Elle a vu des têtes de sangliers dans la rivière. Je me suis déplacé sur place et j'ai été malheureusement contraint de constater qu'il y avait cinq têtes déversées dans la rivière. Cinq têtes, des tripes, un cœur et un petit marcassin qui devait être dans le ventre d'une mère», a raconté Sébastien Chignardet, le maire de cette commune située à quelques kilomètres au nord de Dijon.

Les têtes y auraient été jetées dans la nuit du 14 au 15 novembre ou au petit matin. 

«Elles n'y étaient pas hier, parce que d'autres passants avaient circulé et n'avaient rien remarqué», indique l'élu sans étiquette joint par France Info.

Les gendarmes «se posent beaucoup de questions»

Le maire a alerté les gendarmes. Ces derniers «se posent beaucoup de questions. Un accident? Une chasse non autorisée?», dit-il.

D’après lui, son deuxième adjoint, président de chasse, «n'a jamais vu ça».

«Il est même agacé parce que ça donne encore une mauvaise image de la chasse, alors qu'eux ne font pas n'importe quoi. C'est réglementé.»

Chasse autorisée pendant le reconfinement

La chasse au grand gibier demeure autorisée en Côte-d’Or lors du reconfinement. Néanmoins, des règles précises ont été établies par arrêté préfectoral.

Il y a également une réglementation détaillée concernant la destruction des restes d'animaux. Le fait de «jeter en quelque lieu que ce soit des sous-produits animaux ou produits dérivés» est puni d'une amende de 3.750 euros, précise l’article L228-5 du code rural et de la pêche maritime.

Récemment, deux têtes de sangliers ont été retrouvées sur le chantier du futur siège d'une association franco-turque à Compiègne (Oise). Contactée par l'AFP, l'association, «choquée», a annoncé avoir déposé plainte pour «intrusion dans une propriété privée», «menaces» et «acte islamophobe».

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