Entre 700 et 1.000 personnes habillées de noir ont manifesté à Perpignan contre les mesures de restriction sanitaire, rapporte France 3. Parmi eux des restaurateurs, des petits commerçants, des artisans et travailleurs indépendants ayant dû cesser complètement ou partiellement leurs activités avec l’instauration du confinement.
L’appel au rassemblement avait notamment été lancé par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Des représentants du monde du spectacle étaient également présents.
Forte mobilisation à Perpignan 💪
— CPME31 (@cpme31) November 16, 2020
🗣 Les « non essentiels » font entendre leur voix et scandent « liberté »
✊ « Si vous nous fermez, vous devez payer »@CPMEoccitanie @CPMEnationale @UMIH_France @CNPA pic.twitter.com/SvOMrcS4Ho
Les manifestants, vêtus de noir, se sont réunis près d’un cercueil sorti d’un corbillard, symbolisant la mort de leurs commerces et activités. Certains s’interrogent déjà sur la manière de rembourser les prêts consentis par l’État et réclament l’autorisation de travailler à nouveau.
«On veut travailler. Les aides, ça ne suffit pas. Et en plus il faudra en rembourser une partie puisque ce sont des prêts. Et on ne voit pas le bout de la crise sanitaire», explique ainsi une commerçante de Collioure à France 3.
D’autres manifestations
Plusieurs autres rassemblements de même nature se sont déroulés dans de grandes villes cette semaine. À Nice, 1.500 personnes se sont ainsi réunies samedi 14 novembre, rapporte France 3. Le même jour, 400 personnes ont protesté à Marseille contre la fermeture des commerces «non-essentiels», en compagnie de certains élus locaux, selon France Bleu.
Le 12 novembre, le Premier ministre avait annoncé un prolongement des règles de confinement pour 15 jours, évoquant néanmoins un éventuel allégement pour les commerces le 1er décembre. La réouverture des bars et des restaurants ne serait pas envisagée avant le 15 janvier, affirme pour sa part Le Point ce lundi.
📢 @CPME31 et @CPMEoccitanie présentes aux côtés de la #Cpme66 pour la defense des secteurs qualifiés de « non essentiels »
— Poux Nicolas (@Nico_Poux) November 16, 2020
Une seule issue : la juste et intégrale réparation du préjudice subi ❗️
Il y a urgence pour la survie de ces secteurs essentiels au lien social pic.twitter.com/thkPXOt22U
Manifestation des "petits patrons" à Perpignan. Soutien. pic.twitter.com/hxRYsbse6f
— Cathy Boston (@CathyBoston) November 16, 2020