Après la publication de l’article du New York Times dans lequel le journal annonce l’assassinat à Téhéran au mois d'août d’un haut responsable d'Al-Qaïda*, le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté les informations sur la présence dans le pays de membres de ce groupe terroriste.
«Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, rejette fermement la présence de tout membre de ce groupe en Iran et recommande aux médias américains de ne pas croire aux scénarios hollywoodiens des autorités américaines et sionistes», est-il indiqué dans un communiqué.
Tout en affirmant qu'Al-Qaïda représente le «fruit d'une politique erronée des États-Unis et de leurs alliés dans la région», Saeed Khatibzadeh a souligné que Washington et Israël «essaient de rejeter d’eux la responsabilité des actes criminels d'Al-Qaïda et d'autres groupes terroristes dans la région et lient l'Iran à ces groupes par des mensonges et des fuites d'informations fabriquées de toutes pièces aux médias».
Révélation du New York Times
Abdullah Ahmed Abdullah, qui figurait sur la liste des terroristes les plus recherchés par le FBI, a été «tué par balles dans les rues de Téhéran par deux assassins à moto», ont confirmé des responsables du renseignement américains au quotidien new-yorkais.
L'assassinat aurait été commis par des agents israéliens pour le compte des États-Unis.
* Organisation terroriste interdite en Russie