La France achète 50 «super-congélateurs» pour stocker le futur vaccin anti-Covid de Pfizer

© AFP 2024 Jeenah MoonPfizer
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En cas de validation du vaccin-candidat de Pfizer-BioNtech par l'Agence européenne du médicament, la France souhaite débuter le plus tôt possible une campagne vaccinale. C’est pour cette raison que le ministre de la Santé a annoncé avoir déjà acheté des moyens de stockage pour ce médicament qui doit être maintenu à -80°C.

Bien que la mise sur le marché du vaccin de Pfizer ne puisse être effective qu'après examen de l'Agence européenne du médicament (EMA), Olivier Véran a annoncé lors d’un point presse sur le confinement ce jeudi 12 novembre que le chantier de la vaccination était lancé en France.

Étant donné que le vaccin doit être conservé et transporté dans des conditions très spécifiques pour garantir sa stabilité, le ministre de la Santé a acheté 50 «super-congélateurs» pour le stocker.

«Quand je vous dis que nous nous préparons, c'est par exemple s'agissant du vaccin commercialisé par Pfizer et BioNtech, une start-up européenne. Il nécessite d'être conservé à -80 C°, ça ne court pas les rues, nous avons déjà acheté 50 super-congélateurs qui permettent de stocker des produits de santé qui sont reliés à des alarmes, qui seront entreposés dans des endroits sécurisés à partir desquels des équipes pourront se déployer pour ensuite alimenter tous ceux qui seront amenés à être vaccinés, c'est un chantier monumental, le chantier de la vaccination», a indiqué Olivier Véran.

Le ministre de la Santé a toutefois mis en garde sur le fait que le remède de Pfizer n'était pas encore totalement prêt et a affirmé que peu lui importait la nationalité du vaccin.

«Il n'y pas de primauté nationale sur le développement d'un vaccin. Ce serait une excellente nouvelle si un vaccin était disponible», a assuré M.Véran.

Le vaccin au cœur des recherches en France

Des laboratoires du monde entier se mobilisent dans la lutte contre le coronavirus. Le géant pharmaceutique français Sanofi, associé à l'anglais GSK, a aussi annoncé le 3 septembre le lancement de son premier essai clinique de la phase I-II.

Parallèlement aux grands laboratoires pharmaceutiques, la société nantaise OSE Immunotherapeutics travaille aussi sur un vaccin contre le Covid-19. Selon France Bleu, les chercheurs promettent «un vaccin bien plus efficace que ceux sur lesquels travaillent actuellement les grands laboratoires», car une seule injection pourra protéger les patients pour de nombreuses années malgré la mutation du virus.

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