Un fossile mal étiqueté donne lieu à la découverte d'une nouvelle espèce

© Photo Pixabay / Sebastian Ganso Un ptérosaure
Un ptérosaure - Sputnik Afrique
S'abonner
Un jeune doctorant britannique a fait une découverte cruciale en trouvant un fragment de ptérosaure mal étiqueté dans un tiroir de musée, raconte le Guardian. Une nouvelle espèce de reptiles volants est désormais connue de la science.

Un doctorant de l'université de Portsmouth (Angleterre) a découvert un fossile unique en analysant un objet conservé dans un tiroir de musée à Brighton. Celui-ci était étiqueté par erreur comme un os d'aileron de requin, mais s’est avéré être un reste d’une espèce de reptile volant préhistorique jusqu’ici inconnue, relate le Guardian.

Une trace de dinosaure (image d'illustration) - Sputnik Afrique
À 5 ans, il déchiffre des traces de dinosaures qui habitaient la Terre il y a 130 M d'années en Chine
Le jeune chercheur a eu des doutes quant à l’étiquetage et a en effet identifié le fossile comme la pointe du bec d'une espèce de ptérosaure, une créature qui existait sur Terre il y a entre 228 et 66 millions d'années.

Des ptérosaures similaires ont été découverts en Afrique du Nord, ce qui laisse supposer que la bête en question pouvait avoir une envergure de plus de quatre mètres.

Découvert au XIXe siècle

Le doctorant a découvert l’animal préhistorique en passant en revue des collections de fossiles conservées dans un musée de Brighton. Ceux-ci avaient été découverts à l'origine au XIXe siècle par des ouvriers à la recherche de phosphates, qui les ont revendus au musée pour un peu plus d'argent.

Un ours des cavernes (image d'illustration) - Sputnik Afrique
La momie d’un ours des cavernes fait sensation en Sibérie – photos
Le fragment qui a attiré l’attention du chercheur possédait de petits trous marquant la sortie des nerfs à la surface. Ils étaient utilisés pour l'alimentation des ptérosaures. L'aileron des requins n'en a pas, mais les premiers paléontologues ne le savaient pas, a expliqué le scientifique.

Malheureusement, ce spécimen est trop fragmentaire pour servir de base à la classification de la nouvelle espèce. Il y a également peu de chances que d'autres restes de ce ptérosaure soient découverts, regrette le jeune chercheur. Il espère toutefois que d’autres collections de musées contiennent plus d’exemples.
 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала